Zildjian A Avedis 14 hi hat

Une série pas du tout formatée.

La conception de cette magnifique collection qui compte seulement huit modèles, porte le nom d’Avedis III, le père de la cymbale américaine « moderne »! Aussi bien destinée aux jazzmen, aux amoureux de la soul ou des débuts du rock & roll, ces cymbales savent se montrer à la fois fines, bien définies sous l’olive, et néanmoins très chaleureuses dans leurs fréquences principales. Les rides 20, 21 et 22 pouces, sont également utilisables en crash, mais elles peuvent être couplées avec de vraies crashes déclinées en 18 et 19 pouces. Les charlestons attestent, elles aussi, ce retour apprécié vers le passé, avec des diamètres de 14, 15 et 16 pouces. De quoi conduire un orchestre aussi à l’aise que dans une Cadillac !

Des options qui parlent d’elles-mêmes.

Identifiables au premier coup d’œil - avec cette patine un peu foncée qui évoque les vieilles galettes, un ciselage fin et régulier et peu de martelage - les Avedis délivrent tout un tas de messages à qui sait les décrypter. L’estampille « Avedis Genuine Turkish Cymbals », pour commencer, reprend le célèbre motif gravé dans les années 1950, ici pressé à l’ancienne sur le métal plutôt que gravé au laser. Sous la cymbale, le logo Zildjian apparaît quant à lui à l’encre noire, et c’est la signature qui figurait sur le passeport d’Avedis qui sert de griffe bien visible sur le dessus. Pour les experts, le poids en grammes s’affiche également, écrit à la main sous la cloche par l’artisan qui a travaillé la cymbale.

Une sonorité intemporelle.

C’est simple, ces nouvelles Avedis plaisent à des familles et à des générations de batteurs très différentes. Il faut sans aucun doute apprécier la musique des fifties et des sixties pour en tomber raide dingue, mais de nombreux jeunes et adeptes de musiques actuelles leur reconnaissent une sonorité très agréable, à la fois douce et explosive. Le fait que l’on puisse varier les frappes, avec l’olive ou le col de la baguette, en émulant Max Roach, Mitch Mitchell ou Ringo Starr, n’est certainement pas étranger à ce succès. C’est décidément dans les plus vieilles marmites que l’on cuisine les meilleurs plats !