

Commercialisées au début des années 2000, les Constantinople apportaient une réponse très attendue à la demande pour des cymbales dans la veine de celles utilisées par les batteurs de jazz des sixties, à l’instar du grand Elvin Jones. En ce début de siècle, alors que la musique fusion battait son plein, Zildjian a entendu la complainte de ces jazzmen orphelins face à une production qui semblait les avoir tout simplement oubliés. Cette série symbolise à elle seule la renaissance d’instruments destinés aux musiques plus acoustiques, des cymbales forcément plus riches, un peu plus ténébreuses, mais qui ne perdaient rien en articulation ni en définition.
Une cymbale K Constantinople se reconnaît en une seconde ! Son apparence un peu bombée et martelée, du bord jusqu’en haut de la cloche, cette patine lisse et satinée, et ces empreintes de marteau qui laissent entrevoir çà et là une partie brute du métal, font de chaque ride de cette série un instrument unique et identifiable. De même, à l’aveugle, l’amateur (et a fortiori le connaisseur) ne pourra pas se tromper, tant l’équilibre et la longueur du halo sonore parlent d’eux-mêmes. Un vrai tour de force qui en a engendré bien d’autres depuis lors.
Créer une cymbale proche d’un Graal a priori inatteignable ne suffisait pas. Les artisans Zildjian ont voulu en préciser la dénomination que l’on voit apposée à quelques centimètres de la cloche. Une disposition assez générale pour cette série, bien que d’autres Constantinople se montrent plus fines et plus aiguës. Deux d’entre elles (la Renaissance et la Bounce) ont même été conçues avec l’aide de jazzmen actuels réputés, de façon à émuler au plus près le style d’Elvin Jones ou de Jimmy Cobb. Deux légendes qui ont eu l’honneur de jouer avec John Coltrane… Un mythe devenu réalité !
Référence: Roadshow fusion 20
Marque: Pearl
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